[Lysandre Castiel] Je dois apprendre à te faire confiance

J’ai peur… Il va encore me frapper… Il s’approche lentement de moi et lève le bras pour m’assener un autre coup. Mais bruit sourd se fait entendre on tambourine à la porte. Mon « père »... Pourquoi est ce si difficile pour moi de le dire. Bref Arthur me laisse pour aller voir qui le dérange sans pour autant lâcher l’énorme batte en fer qu’il tient à la main. Moi je me dis que j’ai gagné quelque secondes avant qu’il ne me roue de coups après tout c’est mon quotidien, je devrais avoir l’habitude. Soudain la lumière s’allume et je me retrouve nez à nez avec une dame. La panique m’envahit. Je ne connais personne a part Arthur je ne suis jamais sortie, c’est pour ça que tout m’effraie. Elle fait un pas dans ma direction je recule. Je ne veux pas me faire frapper je veux quitter cet endroit. Je veux vivre. Mais contre toute attente la jeune femme me rassure d’une voix douce et me dit que je vais quitter cet horrible endroit. Je voudrais la croire et partir de cet enfer mais quelque chose m’en empêche. Des tonnes de questions se bousculent dans ma tête. Je suis tellement fatigué que je m’évanouis.

Quand je me suis réveillée, je me trouvais dans une pièce que je ne connaissais pas. Elle était toute blanche et avait une grande baie vitré qui laissait passer la lumière du soleil. Une femme toute vêtu de blanc est entrée avec une chose bizard dans ses mains. Elle s’est approchée et a voulut faire je ne sais trop quoi avec son truc. Prise de panique je me suis mise à crier je ne voulais pas que l’on me fasse encore du mal. Soudain la dame qui m’avait aidé un peu plus tôt a fait son apparition et d’une voix douce me rassura ou du moins essaya en me murmurant des mots doux. Je n’avais pas l’habitude que l’ont me parle comme ça, j’attendais juste le moment ou elle aussi se mettrait à me frapper. Mais bizarrement ce moment n’est pas arrivé. Voyant que je m’étais un peu calmée, elle me dit d’une voix toujours douce et rassurante :
- Bonjour, je m’appelle Morgane et je suis ta marraine et la sœur de ta maman donc ta tante. Je ne te veux aucun mal plus personne ne te fera du mal. La jeune fille qui est là s’appelle Candice et c’est une infirmière elle va juste vérifier que tout va bien parce qu’on a soigné tes blessures. Tu comprends ce que je dis ??
Doucement j’hochais la tête. Mais je ne voulais pas qu’on me touche alors Morgane congédia l’infirmière. C’est quand l’infirmière fut parti que je réalisai que ça faisait plusieurs jours que je n’avais pas mangé. Morgane dut s’en rendre compte car elle fit apporter à manger. Je mourrais presque de faim mais je n’avais pas confiance en cette femme et de plus je n’étais pas sur que c’était pour moi. Elle m’incita pourtant à manger ce que je fis puis je m’endormis a nouveau.

PDV DE MORGANE (C’est son point de vue depuis le prologue)
Nous avons fini par retrouver la trace de Kisara ma nièce et ma filleule. J’avais enfin pu avoir sa garde mais son tuteur refusait de me laisser la voir. La police c’est immédiatement mise a sa recherche et nous avons appris avec effroi que son tuteur n’était autre que Arthur un homme sans cœur qui ne pensait qu’a l’argent dieu seul sait ce qu’il peut être en train de lui faire subir a cette pauvre enfant. Nous sommes arrivés devant chez lui et quand il a ouvert il tenait une batte en fer ensanglanté. La police l’a immédiatement neutralisé et a fouillé la maison. J’allais de pièce en pièce espérant la trouver le plus rapidement possible et la sortir de cet enfer. Soudain en ouvrant une porte je l’ai trouvée… Replié sur elle même on lisait de la peur dans ces yeux je la rassurai mais elle ne semblait pas trop y croire et fini par s’évanouir. Je l’ai amené jusqu'à la maison ou m’attendait mon fils Lysandre quand celui-ci me vit arriver avec Kisara. Il la prit dans ses bras et la déposa dans la chambre qui lui était destine pendant que j’appelai le médecin car elle avait en effet une multitude de bleus et de trace coup. Le médecin arriva, pensât ses blessures puis me dit que quand elle se réveillera elle devra absolument manger quelque chose car elle était à bout de force. Je dis a Candice de la surveillais et alla me coucher pour me remettre de mes émotions. Je me réveillai quelques heures plus tard en entendant Kisara crier. J’entrai dans sa chambre et tentais tant bien que mal de la rassurer et ce n’était pas facile elle ne pouvait pas encore me faire confiance et c’était normal après tout ce qu’elle avait subit pendant 12 ans elle ne pouvait qu’être effrayait. Je congédiai Candice et me rappelai ce que le médecin avait dit et lui fit apporter a manger. Elle ne bougea pas d’un pouce trop effrayé par moi pour manger alors je l’incitai à manger. Elle mangea avec avidité on aurait dit que ça faisait plusieurs jours qu’elle n’avait pas mangé. Elle fini de manger puis s’endormit et ce ne fut que quand je sois sur qu’elle dormait que je suis sortie. Lysandre m’attendait dans le salon et me questionna tout en connaissant déjà la réponse :
- Comment elle va ?? Tu penses qu’elle se souviendra de moi tu te rappelle comme on était proche tout les deux ??
- Chérie, elle a peur de tout, même de moi. Mais c’est normal tu l’as vu comme moi elle a beaucoup trop maigri et n’a pas beaucoup grandi je pense qu’elle ne dormait pas assez. Il la frappait, d’ailleurs il s’apprêtait à le faire quand nous sommes arrivés elle était mal nourri ! Elle avait peur de manger elle n’a même pas l’habitude de manger correctement !! Tu t’en rends compte !! Dis-je en sanglotant !!
- Calme toi maman tout va bien se passer me consola Lysandre en me prenant dans ses bras Je pourrais peut être le voir quand elle se réveillera me demanda t-il
- D’accord mais ne la brusque pas si elle ne se rappelle pas. Sois très doux mais surtout très rassurant avec elle.
- Je te le promets mais en attendant vas te coucher tu dois être exténué maman. Me dit-il doucement
Et je me rendis compte que c’était vrai. Je m’en allais jusqu'à ma chambre en lui redonnant des recommandations, puis me coucha.

PDV DE MOI
Je me suis a nouveau réveillée dans cette pièce, elle ressemble un peu a une chambre de fille. Assez spacieuse et lumineuse elle est dans les tons mauves et blancs elle comporte en plus du lit sur lequel je me trouve, un bureau une table de chevet sur laquelle se trouve une lampe violette. Mais surtout un beau piano à queue trônait au fond de la pièce. J’étais en train d’admirer la chambre quand soudain trois petits coups se firent entendre et un jeune homme entra. Il était vraiment très beau et m’intriguait car j’avais comme une impression de déjà vu ; étrangement je n’étais pas aussi effrayait qu’avec les autres mais je préférais me méfier. Il se dirigea lentement vers le piano et se mit à jouer. Cette chanson je m’en rappelais c'étais ma chanson. La chanson que j’avais écrite. Je me mis à sangloter en chantant doucement Imagine (de John Lennon en vrai). Je n’étais pas sur de l’identité du jeune homme devant moi mais son visage me disait quelque chose. Ses magnifiques yeux vairons étaient remplis de tendresse. Ses cheveux couleur argent à la racine et noir aux pointes encadraient son beau visage. La chanson prit fin et avec une lenteur exagérée il se leva et avança vers moi les mains paume vers le ciel comme si il voulait me montrer qu’il ne me touchera pas. Mais instinctivement à chaque fois qu’il avançait je reculais. J’avais tellement peur, que je tremblais. Quand il s’en rendit compte il s’arrêta et d’une voix douce et envoutante il me dit :
- Ne t’inquiète pas je ne vais te faire aucun mal. Je te promets, non, je te jure que dans cette maison personne ne te fera du mal… Personne…
D’une toute petite voix je dis :

A SUIVRE….